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Comptabilité, Contrôle de gestion, Audit (JC Scilien) L3 et Masters. Les instruments et outils de gestion en situation de crise.
25 novembre 2013

normal pas normal ? M1 Rappel


question étudiant(e) : " Pouvez-vous m'expliquer clairement la différence entre un coût prévisionnel et un coût préétabli ? (En effet, pour obtenir le coût préétabli, dans certains exercices, on prend le coût standard qu'on affecte à la production réelle et dans d'autres on prend le coût standard qu'on affecte à la production budgétée) dans quel cas utilise t-on l'un ou l'autre ? "

réponse JCS : La difficulté provient du fait que les ouvrages de CDG n'utilisent pas, en effet, toujours la même expression pour désigner une chose commune ou proche. On peut néanmoins opérer ces distinctions : 1- le coût prévisionnel est une charge budgétée (N+1), à ne pas dépasser : cette charge renvoie à des conditions de productions dédiées pour la période considérée ; exemple : 10 e de coût de production si l'usine fabrique 1.100 unités sur le mois de janvier 2014. Conséquence : le coût prévisionnel n'est pas obligatoirement calculé à partir de données préétablies. 2- le coût préétabli est le coût prévu pour une activité normale (en quantités), et lorsque tout fonctionne comme prévu (taux de scraps, rendement machine, temps de panne normal etc...) ; exemple : 2 e de frais fixes (ou de frais variables) par unité, pour une production mensuelle de 1.000 unités. Conséquence : il y a activité "anormale" dès lors que les volumes prévisionnels sont très supérieurs à ceux de la période précédente (ex. vous passez de 10.000 unités en janvier à 15.000 unités en février). 3- le coût standard est souvent donné en unitaire dans les livres. Pour passer du standard au préétabli, il suffit de multiplier par les quantités préétablies : ex. 1 euro de composant par unité de produit fabriqué, soit 1.000 e pour la production préétablie. 4- il y a souvent, au niveau M1, amalgame entre coût prévisionnel et coût préétabli ; notamment, quand on considère que les prévisions sont calculées à partir des données préétablies (ce qui n'est pas le cas en M2, compte tenu d'études de cas plus complexes, et donc plus réalistes). 5- conséquence en termes de calculs : dans les calculs d'écarts ou de budgets en TD, les énoncés M1 ne posent pas de piège particulier. Les exercices considèrent implicitement que le coût prévisionnel correspond au préétabli (donc, que l'activité prévisionnelle en volumes correspond à une activité "à peu près normale"). Lorsqu'il y a une différence entre coût préétabli (sans rien d'autre d'indiqué, il s'agit de la prévision supposée de l'activité normale) et le coût préétabli de l'activité réelle (CPAR), la distinction de calcul est très facile à faire : L'exercice palatin calcule le "CPAR" ou "coût préétabli de l'activité réelle", pour décomposer l'écart sur coût (cf post précédant). Soit : (Pr x Rr x Cr) - CP de l'AR = (54,8.. - 54,1) x 10.400 h ; CP de l'AR - (Pr x Rr x Cp) = (54,1 - 50) x 10.400 h ; La différence existe donc bien, mais elle est simple à distinguer en M1 : Cp = 50 e est le taux horaire (normal*), pour une production normale (sans heures supplémentaires*, ni heures d'intérims*). Cp de AR = 54,1... e est le taux horaire préétabli moyen appliqué avec les heures réelles (et donc, avec les 3 taux horaires préétablis possibles*). ps. au passage, vous devez savoir faire les calculs LIFO, FIFO, CMUP, point mort pour l'épreuve de contrôle continu.

cdt, jscilien@u-paris10.fr, nb. l'important, est de bien se réveiller demain matin ! http://www.dailymotion.com/video/xhcf6f_chat-qui-repond-quand-on-lui-parle_animals

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Commentaires
P
C'est bientot minuit ...
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M
http://p7.storage.canalblog.com/72/38/936586/71131909.gif
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