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Comptabilité, Contrôle de gestion, Audit (JC Scilien) L3 et Masters. Les instruments et outils de gestion en situation de crise.
20 novembre 2019

M1 Tableaux de bord Lauragais

Support : - cas Lauragais : 59125546, ps. Cas_Garage_de_Lauragais_1_

Cours (rappel) : ... au travers d'une question d'étudiante : " Je ne vois pas comment on fait un tableau de bord. Est ce qu'il s'agit simplement du tableau composé des 3 volets suivants (Objectifs, Facteurs Clés de Succès, et enfin Indicateurs) ? Y-a -t - il des règles ou critères pour déterminer ces indicateurs ? ... car j'ai l'impression qu'on pourrait trouver d'autres indicateurs que ceux du corrigé officiel..." 

Réponse JCS : " Il y a deux étapes pour élaborer le tableau de bord (TDB).

La première étape est une étape préparatoire (genre brainstorming). En clair, ce premier tableau (qui n'est pas un TDB) a pour seul objectif de réfléchir à des indicateurs possibles traduisant les principales missions à atteindre (ex. CA ; Résultat / CA ; Nombre de retours / nombre de factures ; Montant des RRR / CA total ; CA / nombre de factures ; Nombre d'anciens clients / nombre de factures etc...), ces indicateurs permettent en effet de juger de la mission ou de l'objectif du centre sélectionné. Pour parvenir à ce résultat, il faut pour chaque centre mettre en colonne 1 les 'Objectifs et/ou FCS' du centre (ex. réaliser le profit max, assurer un volume de ventes pour les autres centres, fidéliser la clientèle etc...) ; et en colonne 2, positionner les indicateurs sélectionnés (max 2 par objectif ou FCS).

La deuxième étape correspond à la présentation du TDB final : elle plus rapide car le principal travail a été fait en amont (indicateurs notamment) ; elle correspond donc au TDB à proprement parler. Il faudra choisir une périodicité* pour le TDB, puis sélectionner les indicateurs les plus pertinents du premier tableau, tirés des notions de 'FCS, et/ou des missions / objectifs' du centre de responsabilité concerné (CR). Concrétement, le TDB est constitué - en lignes : d'indicateurs, soit de 5 à 10 maximum par centre ; - en colonnes : déclinaison d'une périodicité utile pour le manager (ex*. col.1, Février Réel ; col. 2, Février Budget ; col. 3, Février Réel de l'an passé etc...; uné périodicité semestrielle par exemple serait peu pertinente car le manager devrait attendre six mois pour juger de sa politique et de la performance du centre dont il a la responsabilité). 

Les (trois) règles pour décliner les indicateurs sont (a priori) simples : 1. - pertinence des indicateurs par rapport à l'énoncé : Les missions du CR orientent les besoins du lecteur du tableau de Bord, celui ci étant le "Responsable du Centre de responsabilité X". Pour gérer ses missions et piloter son CR, le responsable a besoin d'indicateurs pour vérifier que la gestion de son centre est correctement orientée ; 2. - simplicité de calcul : Un indicateur pertinent, mais calculé sur des chiffres difficiles à obtenir doit être rejeté ex. taux de satisfaction clientèle de la concurrence, par rapport à celui du CR : comment faites vous pour vous procurer les données ? ; 3. - fiabilité de l'information obtenue : L'information doit en effet être vérifiable, et re-boucle généralement par rapport aux informations de reporting par exemple ex. Résultat d'exploitation / CA (... mais quel CA choisir ? avec ou sans prestations de services... Faut il re-boucler par rapport aux variations de stocks de PF ? : dans tous les cas, les choix doivent être expliqués par rapport aux données de l'énoncé par exemple). Avec ces règles générales, il est tout à fait possible de trouver plusieurs indicateurs pertinents... en plus du corrigé officiel, qui n'est qu'une proposition de corrigé type. L'erreur (classique) à ne pas commettre est de situer des indicateurs de profitabilité, dans un centre de coûts par exemple "...

Cas Lauragais : Ce qui ne figure pas dans le corrigé synthétique, mais qui est très important : le statut du centre de responsabilité "V-Occasion" (VO) est particulier : il s'agit en effet d'un centre hybride, dont le statut est compirs entre centre de profits et centre de coûts. De fait, VO n'est ni un pur centre de profits (= il n'est pas le seul à acheter les VO*) ; et non plus, un pur centre d'achats (= VO doit réaliser une marge, et peut refuser le rachat d'un VO si le client en question ne rachète pas de véhicule neuf). 

Raisons théoriques (et pratiques) ?  un "pur" centre de profit maitrise  l'intégralité de ses coûts et de ses ventes (il peut modifier ses coûts en refusant d'acheter les véhicules dont le prix proposé est trop élevé ; il peut également refuser une vente si le prix accepté par le client n'est pas suffisant). Or, VO ne maitrise pas complétement* ses achats, une partie des achats de VO est en effet réalisée par le Centre "Véhicules Neufs" (V9). V9 aura (peut être) tendance à racheter un peu cher les VO de ses clients pour faciliter la vente de Véhicules neufs auprès des mêmes clients (stratégie classique de vente par reprise du VO), ceci dans le but de faciliter la vente et réaliser ainsi sa marge. Cette dernière marge ne dépend pas du prix d'achat de véhicules d'occasion ; elle est calculée ainsi : Vente V9 - prix d'achats auprès des constructeurs automobiles (le différentiel de prix dépend selon la gamme du véhicule, la marge unitaire est plus élevée sur le haut de gamme que sur l'entrée de gamme). En dernier ressort, VO devra vendre le mieux possible les VO achetés par V9, sachant que celui ci ne tient pas obligatoirement compte des difficultés de VO pour fixer son prix de rachat. On peut imaginer que dans certains cas, VO ne pourra pas faire de marges sur certaines ventes, voire peut être même une perte : cette possibilité va à l'encontre de la logique d'un centre de profits, qui a la possibilité de refuser un achat trop élevé, ou une vente à un prix trop faible, pour être dans la mesure de réaliser un profit.   

- séance révision : ...Cas_I, DCG2009CorrContGestion_cae

la suite à venir

cdt, jscilien@u-paris10.fr

pause : https://www.youtube.com/watch?v=9UXSWGsjAUQ

le mythe... http://www.ventsdouest.com/bd/livre/joe-bar-team-tome-8-9782749306704.htm#page/4/mode/2up

Pause 2 Cinéma français = Cannes oblige. Pour le grand Audiard, il existe 3 catégories de personnes : "les caves, dont ceux "qui en sont", ils se font souvent 'repasser' in fine ; les malfaisants qui tentent d'exploiter les gens, surtout quand il s'agit de (vrais) caves ; à l'inverse des flambeurs pariant sur tout ce qui se bouge". http://www.dailymotion.com/video/x2b3p1_les-mots-fetiches-de-michel-audiard_shortfilms. Le parallèle ou une transposition est-il/elle possible au sein des étudiants ? - 1. Les "Caves" = ils mettent au point une martingale pour l'examen, mais vouée à l'échec ; - 1.1. les "caves malfaisants" = la sous-catégorie majoritaire d'après Audiard = ex. ils avaient planifier d'aller aux toilettes toutes les 10 mn lors du partiel ; - 1.2. ceux "qui en sont un", ou les "vrais caves" = ex. ils achètent le corrigé 1 heure avant l'épreuve sur ebay ou bon coin, et ont 0 ; ("ils se font repasser, ou buter par des mecs légendaires") ; - 1.3. des "caves, des fondus qui travaillent à la dynamite" = ("il faudra porter les victimes") = ex. ils prévoient de s'évanouir pendant l'épreuve. - 2. Les "Flambeurs" = ils sont les meilleurs avant l'examen, mais se rendent compte après qu'ils ne connaissaient que 2 % du programme. Reste peut être à créer une troisième catégorie, les "vertueux"... ? Les étudiants qui.... à vous d'écrire la suite

 

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